top of page

Brasil, até breve!

Mercredi 24 juin, Sao Paulo, il fait gris, il fait froid, il pleut… tout ce qu’il faut pour nous rappeler que ça y est, il est temps d’y aller, l’hiver est arrivé, allons retrouver l’été dans notre bonne vieille France.


Pour nos derniers jours, nos amis brésiliens nous ont réservés un accueil plus que chalereux. Après avoir pris une bonne dose de nature dans le Nordeste, nous avons retrouvé l’ambiance citadine en s’arrêtant à Recife, où nous avons été accueillis par les parents de Catarina, Carol et Ivan, qui avaient déjà accueilli Youen lors de son premier voyage ici, il y a 6 ans. Après les retrouvailles à la gare routière, no stress tellement ils nous ont gâtés lors de ces 3 jours. A peine arrivés, nous avons le droit à un des meilleurs petit-déj du voyage avant de partir visiter le Recife Antiguo avec nos hôtes. Youen retrouve le français sans accent de Carol et l’humour du Comandante (Ivan) qui bien que ne parlant pas français ni anglais, arrive toujours à nous faire marrer.


Dans le centre, les festivités de la São João ont déjà débutés. C’est une des fêtes les plus importantes de l’année, après le carnaval évidemment. On voit des banderoles colorées partout et des vendeurs de robes traditionnelles dans les rues, chouette ambiance. On rentre à temps pour se préparer pour la soirée, et attention ce soir, il y a match ! Brésil – Pérou, match de poule de la Copa America. Pour l’occasion, Duduca, une amie de Youen vivant à Recife nous propose de profiter de l’occasion pour mater le match ensemble chez des amis à elle. On passe donc la soirée dans l’appart tout neuf de Rentata et Saulo entourés de toute la bande que Youen avait déjà rencontré lors des nombreuses fêtes de pré-carnaval il y a 6 ans de ça. C’est dingue de tous les revoir, ils n’ont pas tant changé, si ce n’est que comme nous, ils sont passés de jeunes étudiants à jeunes actifs. On passe une super soirée, Youen ne passe pas loin de se fâcher avec tout le monde en pariant sur la victoire du Pérou, mais heureusement Neymar sauvera le Brésil.


Le lendemain nous visitons Olinda, une vieille ville coloniale voisine de Recife, atypique avec ces rues aux petites maisons colorées. Nous passons la soirée avec Carol, Ivan et Arthur leur fils, autour d’un diner succulent. On n’a pas le temps de goûter à quelque chose qu’un nouveau plat arrive, comme des rois on vous dit !


Et c’est déjà notre dernière soirée à Recife, nous devons prendre le bus le lendemain pour Salvador de Bahia – yaaaaaaa – yaaaaaaaa – yaaa. On invite chaudement les parents à venir nous voir à Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, Lille, bref où qu’on habite. Et hop on monte dans le dernier bus de notre voyage, c’est un peu la dernière fois pour beaucoup de choses en ce moment.

A Salvador, une autre ville ayant conservé les vestiges de son passé colonial. Nous logeons dans le Pelourinho, le quartier historique avec ses rues pavées et ses maisons colorées hyper bien conservées. La présence policière est sur-présente ; on avait lu et entendu que Salvador était la capitale des pickpockets, en tout cas dans le centre ils ne feraient pas 50 m sans tomber sur un flic.


Nous profitons également une dernière fois des joies de la plage, sur la jolie Praia do Porto da Barra. Il fait encore très chaud sous ces latitudes, alors on parfait un peu le bronzage pour bien démarrer l’été en France. On retrouve les vendeurs de bikinis, de fromage braisé, de caipirinhas, de tout et n’importe quoi en fait. Il y a même un mec qui se balade avec un arrosoir pour vous rafraichir/rincer les pieds ! Le soir nous profitons de l’ambiance festive en regardant Brésil – Colombie dans un café de rue avec les locaux. Bon on n’a pas choisi le bon match, le Brésil perdra 1-0, avec un rouge pour Neymar en prime qui ne pourra plus jouer de la compétition, il y a mieux pour l’ambiance…


Ensuite direction São Paulo (prononcer San Paolo et non pas Sao Polo comme les touristes, pfff), notre dernière étape, où nous allons retrouver Catarina qui nous loge très gentiment (c’est de famille), pour nos derniers jours au Brésil. A peine arrivés nous repartons pour un week-end à la campagne à 1h de São Paulo pour les 30 ans de Thomas, le copain de Catarina. Font partie du convoi : Catarina et Thomas, Arthur, le frère de Catarina, Galega que Youen avait aussi rencontrée en France avec son mari Silvinha et la petite Marina bien au chaud dans son ventre depuis 4 mois.

Le thème de la fête sera, on vous le donne émile : Festa Juninha, les fameuses fêtes de la Saint Jean. On a même le droit à une soirée vin-fromage le vendredi soir en petit comité, avant la grosse fête le samedi. Ça parle portugais, français, anglais et on se marre bien.



Pour la fête on s’habille en conséquence, chapeau de paille et chemise à carreau (non ce n’était pas les nôtres, mais elles n’étaient pas à Caro non plus) et c’est parti pour 10h à base de bières, quentão, caldinho de feijão, maïs grillé, empadão, bolinho etc… à boire et à manger pour un régiment. Tous les amis et la famille de Thomas sont là, on découvre les danses juninoise, mais aussi plus étrange, les danses hongroises. Thomas est hongrois par son père, et leur famille est très intégrée dans ce qu’ils appellent la colonie hongroise de São Paulo avec lesquels ils se retrouvent depuis leurs plus jeunes âges pour perpétuer la culture hongroise de ce côté-ci de l’Atlantique. On se demande quand même après coup comment est-ce que nous avons réussi à nous retrouver à danser des danses hongroises autour d’un grand feu de joie pour les fêtes de la saint jean, dans la campagne de São Paulo, incroyable et super souvenir !



Il nous reste alors 3 jours pour profiter de São Paulo, avec les indications de Catarina et Thomas, on en aura un bien meilleur aperçu que lors de notre premier passage ici, il y a 4 mois et demi. En vrac ce qui vaut le détour : le quartier bohème de Vila Madalena, la rue Oscar Freire pour ses boutiques, l’expo Mirò et le bâtiment de l’institut Thomie Ohtake, la pinacothèque, et le Sesc Pompéia sorte de 104 ou de gare saint-sauveur locale, super sympa. On agrémente tout ça d’un peu de shopping (comme disent les brésiliens, les malls de Sao Paulo sont l’équivalent des plages de Rio, autant vous dire que le choix est vaste) et de quelques très bons restos avec Catarina et Thomas et nous voilà rendu en cette matinée pluvieuse, jour de départ…


Bye bye le brésil, bye bye le voyage, mais pas bye bye le blog, on revient pour faire un petit bilan de ces 9 mois et demi de fou qui resteront gravés à vie dans nos mémoires.


On vous laisse, il faut qu’on trouve où caler nos bouteilles de Cachaça.


A demain. Beijão


PS : on vous laisse compter le nombre de « dernier » dans cet article


RECENT POSTS:

Abonnez-vous pour recevoir des Mises à Jour

Félicitations ! Vous êtes abonné

bottom of page