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Arequipa - Paracas


Après un trajet en bus assez épique, un chauffeur vraiment pas sympa, un bus qui s’arrête toutes les 10 minutes « Arequipa, Arequipa » et des vendeurs de tout et n’importe quoi à bord (au moins c’est sûr, on s’en souviendra !), nous arrivons dans la belle cité blanche, Arequipa. Le centre historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO est vraiment superbe. La plupart des bâtiments sont construits à base de sillar, pierre volcanique grise-blanche d’apparence un peu poreuse, les architectes de l’époque ayant résolus le problème d’isolation en jouant sur l’épaisseur des murs… le tout avec de nombreuses voûtes et un enchainement de cours intérieures et autres patios plantés de cactus. En tous cas, on est conquis par l’architecture de cette ville !

Notre hôtel, super chouette, est juste à côté de l’impressionnant couvent Santa Catalina, une mini-ville dans la ville que nous nous empressons de visiter. Nous déambulons avec plaisir dans ses rues qui portent toutes des noms de villes espagnoles, et ça marche, en quelques minutes on a vraiment l’impression d’avoir quitté le Pérou. On y découvre les cellules dans lesquelles vivaient les sœurs, la cuisine centrale, les espaces communs, les places et jardins attenants, ça ne devait pas être désagréable d’y vivre ! Nous passons également pas mal de temps entre la Plaza de Armas et ses arcades, les cours secrètes découvertes au fur et à mesure de notre ballade, les églises baroques et le marché dont les couleurs sont toujours aussi vives. On y goûte aussi à une des spécialités du Pérou, le Cuy (prononcé « couille ») du cochon d’inde frit et servi entier. Il n’y a pas grand-chose à manger dessus mais on l’a surtout choisi pour le fun. Le tout sous la surveillance des volcans et chaines de montagnes qui entourent la ville. S’élevant entre 5000 et 6000m d’altitude, on aperçoit souvent leurs pointes enneigées ressortir au-dessus des nuages, c’est trop beau !

Autre phénomène marquant également lorsque nous entrons dans un mall simplement pour acheter des tickets de bus, nous sommes presque « choqués » : plein de boutiques super clean, toutes blanches et qui brillent ! Il faut dire que ça ne nous était pas arrivé depuis un petit moment, mais pas de craquage, la carte bleue est restée au chaud.

On laisse partir Jean-Louis et Nathalie en repérage à Paracas, et on se prépare pour un petit trek de 2 jours dans le canyon del Colca, profond de plus de 3400m ! Après avoir observé des condors venant pavaner devant nous, subjugués par leur envergure et le fait qu’ils arrivent à planer quasiment sans battre des ailes, nous entamons la descente. Nous nous retrouvons une nouvelle fois avec un super groupe : un couple d’anglais en tour du monde, un couple d’américains en vadrouille 4 mois en Amérique du sud et une allemande en vacances (seulement) d’un mois, le tout mené par un super guide assez funky qui nous apprend plein de trucs sur l’histoire, les plantes, et la région.

Après avoir dévalé les 1200m de dénivelé qui nous emmènent presque au fond du canyon, le tout encore accompagné de quelques condors, nous arrivons dans un oasis tout vert où nous attendent une piscine quasi naturelle bordée de frangipaniers et nos bungalows pour la nuit. Départ le lendemain à 4h45 à la frontale pour les 1300m de montée le long des zigzags qui arpentent le flanc de la montagne qu’il nous faut remonter. Lever de soleil en cours de route laissant découvrir les sommets alentours, encore un spectacle assez magique dont on ne se lasse définitivement pas. Retour tranquille vers Arequipa avec des beaux paysages sur la route, dont le mont Mismi sur les flancs duquel l’Amazone prend sa source.

Après une nuit de bus et 2300m de descente, nous arrivons à Paracas au bord du Pacifique, accueillis comme des rois par Jean-Louis et Nathalie (et des centaines de pélicans) qui nous ont réservé une chambre dans un super hôtel avec vue sur mer, wahouuu ! On se régale de poissons et autres ceviche (poisson cru mariné au citron et assaisonnement local). Pour ceux qui ne connaissent pas promis on vous en fera en rentrant, c’est un délice ! Attention toutefois à ne pas croquer trop fort dans les petits bouts rouges qu’on pourrait prendre pour des poivrons, Laura a testé pour vous et à priori ça n’en est pas…

Pour leur dernier jour, Jean-Louis et Nathalie nous ont réservé une surprise, et pas des moindres … en effet, Paracas est également connue pour sa réserve naturelle qui est un immense désert peuplé de centaines de pélicans, oiseaux et de galinazos, les cousins des condors. Et pour visiter la réserve, rien de mieux que d’enfourcher un quad !!!!!! Première fois pour nous, on s’éclate dans les dunes, tout en profitant du paysage qui défile sous nos yeux (faut dire qu’on va super vite sur nos bolides). On s’arrête à différents points de vue, dont une plage de sable rouge et des falaises qui nous font penser aux 12 apôtres de la Great Ocean Road australienne. On se prend pour des pilotes du Paris-Dakar, et pour faire encore plus vrai, l’un de nous juge même utile de rajouter une chute (rien de grave heureusement). Pour des raisons de respect de l’anonymat, nous tairons évidemment le nom de l’intéressé… C’est déjà l’heure des au-revoir, il parait qu’il y en a qui bossent lundi ! Encore merci pour tout, on garde un super souvenir de ces quelques jours passés ensembles.

Pour se consoler, et aussi parce qu’on a un peu pris l’habitude depuis qu’on est arrivés à Paracas, on part farnienter au bord d’une piscine d’un des hôtels de luxe de la ville. On n’est pas loin de faire un check au gardien en arrivant, et on se prend pour des riches le temps de l’après-midi.

Pour notre dernier jour au bord de la mer, nous décidons d’explorer une des autres ressources de la région, les îles Ballestas. Connues pour le nombre et la variété gigantesquissime d’oiseaux, de lions de mer, de cormorans, pélicans, pingouins, ces îles font le bonheur de tous les touristes passant par là, nous y compris ! Sur la route, nous passons devant le « chandelier », trace ancrée dans le sable sur une pente de la réserve, laissée par les anciennes civilisations d’une manière qui reste aujourd’hui encore un mystère !

Une dernière après-midi à la piscine et nous ressortons les feuilles de coca en prévision de notre prochaine destination, de nouveau au-dessus de 3000m, Cusco et sa vallée sacrée, avant de rencontrer Monsieur Machu Pichu.

Hasta luego chez les Incas!

Photos Arequipa- Canyon del Colca : ICI

Photos Paracas : ICI

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