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Nouvelle Zélande - The end!

Après avoir fêté l’anniversaire de Youen comme des fous (on est allés au RESTO et on s’est au moins couché à 23h30) et le petit breton n’étant plus tout jeune désormais, on décide de trouver un joli coin pour ne rien faire. Ça tombe bien, un ancien baroudeur de NZ nous a filé un petit tuyau, un coin paumé au bord d’un lac, indiqué dans aucun guide, mystère ! Sur la route de gravier complètement cabossée qui y mène, au milieu des collines parsemées de rochers, on doute un peu de trouver un petit coin au bord de l’eau. Et pourtant, après une énième colline, on y arrive, Poolburn Dam, une réserve d’eau, entourée de quelques cabanes de pécheurs et c’est tout. On choisit donc un spot au bord du lac à l’écart, complètement peinard pour y passer l’aprem et la nuit.

Quel bonheur et quel paysage, quelle tranquillité, on se sent vraiment libre et encore une fois seuls au monde. On doute un peu d’avoir le droit de rester là quand deux pêcheurs en 4x4 nous demandent si on se sent bien là alors qu’on déjeune tranquille au bord de l’eau. On pense qu’ils vont nous dire de dégager, on leur répond quand même qu’on est pas mal en effet, Réponse : « Eheh, Great ! Enjoy !! » Qu’ils sont cools ces kiwis ! On a même le droit à un beau coucher de soleil du haut d’une colline.

Après ce bon moment relax, on se fait une journée découverte de la faune maritime. Premier Stop à Shag Point sur la côte est, on y découvre une colonie impressionnante d’otaries à fourrure faisant bronzette sur les rochers, pas stressées, sauf quand on s’approche trop… Sans les voir on a fait peur à deux otaries qui se sont enfuies en courant… enfin à leur manière, et se sont vautrées dans l’eau… oups.

Second stop à Katiki point qui est censé abriter une colonie de manchots aux yeux jaunes, très rare apparemment. On en aperçoit un premier de très loin depuis un observatoire, puis finalement deux autres en se promenant un peu plus loin. On les découvre en pleine embrouille avec des mouettes, puis ils se rapprochent de nous, à moins de 2 m, ils sont trop marrants avec leur démarche un peu gauche. Pour info, on les appelle manchots aux yeux jaunes, à cause de la ligne jaune qui parcourent leur tête derrière leurs yeux. Trop chouette.

On passera la nuit à Oamaru, elle aussi connue pour abriter des colonies de manchots (et non pas pingouins qui vivent dans l’hémisphère nord, qui ne sait pas ça ??). Il faut attendre la tombée de la nuit pour les voir, lorsqu’ils rentrent de leur journée en mer. On assiste à leur retour au bercail assis au milieu de la route, avec une vingtaine d’autres personnes, et 2 bénévoles assurant la sécurité des manchots. Et oui il faut éviter que les cars de touristes qui vont voir la colonie de manchots payantes un peu plus loin écrasent ces petits bonhommes qui rentrent se coucher. Les chauffeurs en prennent pour leur grade, notamment de la part de la bénévole qui n’hésite pas à insulter tous ceux qui ne respectent pas les petites bêtes, notamment ceux qui prennent des photos avec flash : « who’s the bastard who flashed !!! » Il paraît que ces petits manchots bleus, les plus petits qui existent, sont très sensibles, et un peu trop de bruit, ou trop de lumière et ils s’immobilisent, complètement stressés, il faut attendre que leur cœur se calme.

Après maintes précautions ils traversent finalement par petit groupe, et tout le monde rentrera sauf ! On rentre se coucher ravis d’avoir assisté à ça, et cerise sur le gâteau, il y en a même qui rentrent au camping avec nous, ils rentrent nicher à 2 m de notre van, excellent !

Allez, fini la mer, on retourne voir les montagnes, direction la région du Mont Cook et du lac Pukaki, malheureusement, la météo n’est pas au top lorsque nous arrivons au bord du lac. Alors qu’on nous promettait une super vue sur le lac avec le Mont Cook en fond, nous n’avons le droit qu’au lac, mais la couleur de l’eau est hallucinante, jamais vu un bleu pareil !

On espère avoir mieux le lendemain… mais non, le matin on a même le droit à la pluie. Même pas peur on s’approche quand même de la ville d’Aoraki – Mont Cook Village, au pied du massif. Malgré le temps, on défie les nuages et on part pour deux randos en espérant les faire fuir. La première nous mène jusqu’au bord du lac Tasman, où on découvre des icebergs qui flottent un peu partout sur le lac, provenant du glacier du même nom. C’est la première fois qu’on en voit !

Deuxième balade dans la vallée jusqu’au lac Hooker, avec cette fois une assez bonne vue du mont Cook, enfin ! On aperçoit la quasi-totalité du point culminant de la Nouvelle-Zélande (3754m), quelques nuages nous barrent encore la vue du sommet. It’s worth it, on a bien fait de venir malgré la météo. Surprise le lendemain matin avec une vue dégagée sur la lac Pukaki, effectivement avec le Mont Cook en fond ça en jette !

Nous continuons notre route dans le centre de l’île du Sud vers un des lieux de tournage du Seigneur des Anneaux, le mont Sunday. Encore une fois, nous suivons aveuglément les conseils de notre super guide Yannick, même si nous ne sommes pas sûr d’où nous allons jusqu’à ce qu’on arrive en surplomb de la vallée, et là plus de doute, au milieu de la vallée, c’est bien Edoras, enfin la colline qui a servi à construire la capitale du Rohan. On peut grimper sur le Mont, ce qui nous donne une vue incroyable sur toute la vallée et les montagnes environnantes, dont le mont Cook, toujours enveloppé dans ses nuages. Encore une fois la Nouvelle Zélande nous offre un paysage complètement sauvage à couper le souffle ! On passera la nuit dans ce décor somptueux, et pour changer, tous seuls !

On retrouve un peu la civilisation le lendemain en passant par Christchurch, sur la route d’Akaroa, une petite ville de la Banks Peninsul qui a conservé un petit côté français, depuis que les premiers colons bien de chez nous s’y soient installés. Les « street » sont remplacées par des « rues », quelques boutiques ont des noms bien français, et il y a même une gendarmerie, enfin c’est ce qui est marqué sur le poste de police. Ambiance paisible dans cette petite ville, mais surtout, un super Fish & Chips qui ne vole pas sa réputation.

Cette dernière étape conclura notre road trip. Il est temps de refaire les sacs et de dire au revoir à Charlie que nous rendons sans encombre (il faut le souligner !) à Christchurch, juste un peu poussiéreux, en effet, on peut dire qu’il en aura bouffé de la piste.

C’est de Christchurch que nous reprenons l’avion pour Auckland puis l’Amérique du Sud. Mais en attendant nous visitons la ville qui porte encore énormément de stigmates du tremblement de terre de février 2011. Le centre ressemble à un grand chantier, il y a des grues partout, et les bâtiments sont loin d’être terminés. Et encore ça c’est pour les chantiers qui ont démarrés, il reste beaucoup de friches ou de bâtiments abandonnés. Le plus marquant est sans doute la cathédrale éventrée qui a perdu son clocher et une partie de sa façade, les habitants de la ville se sont opposés à sa destruction, et un projet de reconstruction des parties détruites est en cours de financement.

Mais ceci a aussi laissé la place à de nombreux projets pour combler les vides laissés dans la ville, comme le Dance O Mat, une piste de danse avec sono et lumière en pleine ville où l’on peut venir brancher son lecteur. Le quartier « Re:Start » vaut aussi le coup, des boutiques ont pu rouvrir dans des containers, ambiance à la cool et tendance. La banque et la Poste ont aussi élu domicile dans ces containers colorés. Ça insuffle un peu de vie au milieu des chantiers ! Il faudrait revenir d’ici 5-10 ans pour profiter de la ville qu’ils projettent de reconstruire, les projections des urbanistes donnent envie, mais est-ce que ça verra bien le jour ? En tous cas c’est tout ce qu’on leur souhaite.

S’en est terminé de la Nouvelle-Zélande pour nous, après un mois incroyable, place à un nouveau continent, demain nous sommes en Amérique du Sud, il y a juste le pacifique à traverser !

Hasta luego!

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