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Nouvelle Calédonie, retour en France pour un peu de vacances.

Pour la suite de notre aventure, nous désirions visiter une île du Pacifique, ni une ni deux, nous voilà en France, enfin en Nouvelle Calédonie. Arrivés à l’Aéroport de Tontouta en fin de matinée, nous récupérons notre voiture de location et prenons la route de Nouméa, une sublime Toyota Yaris avec un moteur de 103 en rodage. Son surnom est tout trouvé ce sera Yaya.

Par contre on est toujours pas serein niveau finance, nos CB ne fonctionnent toujours pas, heureusement la banque peut nous avancer un peu de liquide, qui devrait nous suffire le temps de régler le problème. On profite des joies de Nouméa en fin d’aprem, un petit tour à l’office du tourisme et puis… rien d’autre tout est déjà fermé. Ca fait aussi du bien d’être un peu tranquille à l’auberge pour peaufiner notre programme des 10 jours à venir.

Ça commence par un petit tour par Décathlon, et oui on est en France on profite, pour s’équiper en masque/tuba, et carrefour pour la nourriture. Puis nous nous arrêtons sur la presqu’île de Ouano qu’on nous a conseillé pour sa belle plage. On s’installe au premier camping que l’on trouve, le seul en fait. Ah oui parce qu’ici la solution la plus abordable pour loger c’est le camping, la vie est très chère et donc les chambes en hôtel / bungalow/ habitant sont hors de prix. Sur ce coup-là on avait anticipé (merci les bons conseils des copains) en trouvant une petite tente pas cher en Australie (et oui il y a des trucs pas chers en Australie). On passe l’après-midi au camping, au bord de l’eau. La plage est une fine bande de sable blanc, le fond de l’eau n’est pas riche en poissons, mais est plein d’étoiles de mer, on joue un peu avec parce que c’est rigolo de les voir bouger tout lentement. Et quand on en a marre on passe notre temps dans la piscine, la vie est dure !

Le lendemain c’est le 31 décembre, on a tendance à l’oublier mais on est en décembre (mais où est ce qu’on a bien pu mettre nos manteaux ???) alors on en profite parce que c’est la dernière journée de 2014 et on ne sait pas ce que nous réserve 2015. On visite le parc des grandes fougères de Farino, la balade est sympa et permet de découvrir des fougères d’une dizaine de mètres de haut qu’on pourrait confondre avec des palmiers, on a aussi un beau panorama sur la région, des montagnes au lagon de Ouano. Ensuite direction la côte Est de l’île, réputée plus sauvage et plus jolie. Sauvage c’est sûr, on ne traverse plus que des petits villages, mais la côte est sympa. Pour en profiter on loue des kayaks à un kanak (enfin pas lui mais sa cousine, lui est pas là il bosse, elle a les clés, ah non elle les a pas, ah le petit jeune les a, il t’ouvre la cabane tu te sers !) On traverse un bras de mer pour rejoindre un petit îlot paradisiaque, l’îlot Tibarama, c’est superbe, complètement sauvage, plage de sable blanc, eau claire, un petit coin de paradis. Malheureusement la météo va gâcher un peu ce moment, la pluie arrive, l’eau s’agite un peu, on sent que le retour va être mouvementé, et on ne peut pas vraiment profiter de la plage. Finalement une accalmie nous permet de rejoindre la côte sans encombre. La soirée approche, qu’allons-nous faire pour le réveillon ? Sandwich ou salade froide ça ne nous dit pas trop, on va se chercher un resto !

Question : Combien y a-t-il de restaurant d’ouvert un 31 décembre dans la région de Poindimié ?

Réponse : 2, le resto du resort ****, menu du réveillon à 130 € avec spectacle et musique OU un snack rastakanaky qui ferme à 21h. C’est parti pour le rastakanaky, et c’est plutôt pas mal, poisson et entrecôte, Miam !! De retour au camping on est prêt à fêter comme il se doit l’arrivée de 2015 sous les cocotiers, le champagne est prêt ! Mais il n’est même pas 22h… En attendant 2015, on attaque le champagne. On sera parmi les premiers dans le monde à passer en 2015, on pense alors à la famille aux copains.

Quand on se lève, ce n’est toujours pas 2015 en France, mais on ne vous attend pas, on continue de visiter la côte est. Notamment la côte autour de Hienghène, faite de falaises noires, et dont la baie est surplombée par un magnifique rocher en forme de poule.

Par contre, impossible de trouver de l’essence un 1er janvier dans le coin, donc on reste bloqué à Pouébo, sur la réserve, en attendant que la station ouvre le lendemain (ici on n’est pas pwessés hein). Camping sauvage au bord de l’eau, et un peu sous la tempête, mais la petite tente tient le coup.

Le lendemain c’est bon on trouve de quoi remplir Yaya, direction la pointe nord de l’île, Poingam. Le coin est superbe et abrite une auberge dont les propriétaires ont aménagé la côte. On fait la petite balade super bien faite sur les hauteurs de l’auberge qui présente les particularités de cette région. Et on reprend des forces à l’auberge, poisson et gratin de Langouste fraichement pêchés, on ne se laisse pas aller ! On reprend la route vers le sud le long de la côte ouest car demain on doit être tôt le matin à Poe.

On arrive comme prévu à Poe mais impossible de faire ce qu’on avait prévu, pour des raisons indépendantes de notre volonté. On passe donc la journée sur la magnifique plage de Poe, paradis des kitesurfers et véliplanchistes, pas étonnant quand on voit le lagon, entre 1m et 1,5m d’eau turquoise sur des kilomètres. Qui dit lagon, dit poissons, alors on se fraie un chemin entre les riders pour profiter un peu de la vie subaquatique. On découvre aussi le bonhomme de Bourail, et la roche percée, modelés dans la roche par la mer, impressionnant. Quelques tortues sortent la tête de l’eau pour nous dire bonjour, puis repartent à leurs occupations.

Le 4 janvier, 6h, c’est le grand jour, pas de vent, l’avion est là, on va pouvoir sauter !!! On vous explique : avant de partir, nos copains nous ont fait un sacré beau cadeau, une cagnotte à utiliser quand on veut pour faire un truc de dingue. Alors on a décidé de s’envoyer en l’air. 10 min de coucou pour monter à 3000m d’altitude, entre les jambes du moniteur, puis le moment fatidique, l’ouverture de la porte. On se laisse pendre au bord de l’avion, accroché à notre ange gardien, et pouf il décide de sortir en pirouette ; sauter d’un avion en vol, n’importe quoi… Mais quelles sensations. Et quelle vue ! On chute à plus de 200 à l’heure au-dessus d’un des plus beaux lagons de Nouvelle Calédonie. Incroyable. Après 30 secondes de chute, ouverture du parachute, quelques 360 pour se remuer un peu les intestins et on retrouve le plancher des vaches. C’était vraiment Hypra-Super-Méga-Trop GENIAL !! Encore merci les copains !

Vous pouvez même profiter du saut en vidéo : ICI

On ne traine pas trop dans le coin, on a un avion à prendre, oui un autre et non on ne s’en va pas, on va sur une île encore un peu plus paumée. L’île des Pins, 100km au sud de Nouméa, c’est une petite île d’une quinzaine de kilomètres, qu’on peut qualifier sans exagérer d’île paradisiaque. Notre hôte pour les trois prochains jours s’appelle Loulou, et il vient nous chercher Himself à l’aérodrome. Son camping est au bord d’une plage superbe, en face de d’îlot. On va être bien bien bien. Aller on va faire les courses. Ah non c’est dimanche, bon bah on va au snack de l’hôtel d’à côté, ah non ça vient de fermer. Bon bah on profite de la table d’hôte chez Loulou, aujourd’hui c’est perroquet. Le poisson pas l’oiseau, et péché par Loulou en plus, c’est délicieux !

Premier jour de visite : nous parcourons la côte Ouest de l’île à vélo. La baie des crabes tout au nord nous permet d’apercevoir des centaines de crabes mono pince. En fait ils en ont deux mais l’une est immense étant donné la taille du crabe, et l’autre a l’air atrophiée. Les plages sont incroyables, et quasiment vides, on se sent très chanceux d’être presque seuls sur ces plages paradisiaques.

On se perd un peu dans l’aprem sur un chemin côtier qui n’était pas du tout prévu pour les vélos, on en ressort avec quelques éraflures mais on récupère sur un banc de sable blanc et son eau turquoise.

Deuxième jour de visite : On commence par une promenade en pirogue à travers les baies de l’île complètement sauvage. C’est chouette. Ils nous déposent au bout d’un chemin qui débouche quelques kilomètres plus loin sur la piscine naturelle d’Oro. Un must see, et on comprend vite pourquoi, les eaux limpides de cette piscine abritent des centaines de poissons en tout genre, un véritable aquarium, dont on peut facilement profiter en masque tuba. Du coup, cette piscine abrite aussi beaucoup de touristes. Heureusement une bonne averse fait fuir une bonne partie des vacanciers et nous laisse profiter de ce lieu magique, et nous nous retrouvons tous les deux dans la piscine, en tête à tête avec les poissons qui eux n’ont pas bougé. C’est vraiment superbe !

La dernière journée sur l’île c’est farniente et rangement. Nous prenons le bateau pour Nouméa dans l’aprem. Nous retournons à l’auberge de notre arrivée qui nous permet d’organiser un peu la suite du périple. En effet c’est déjà la fin de nos « petites » vacances sur le caillou, nous prenons l’avion le lendemain pour la Nouvelle Zélande via Sydney, une bonne journée d’avion, durant laquelle nous sommes toutefois bien occupés à suivre les nouvelles de France suite à l’attentat. Même à distance, on est complètement abasourdis et choqués par ce drame. On pense à vous !

On est d’ailleurs bien arrivés en Nouvelle Zélande depuis et c’est plutôt pas mal ;-) On vous en dit plus dans le prochain article.

See Ya !

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